Je me définis comme une « Image maker » avec une approche esthétique destinée à sublimer mon sujet. Patience Photography est donc mon portfolio virtuel où je présente mes travaux photos et mon univers visuel. J’aime particulièrement les portraits car je suis très sensible à l’humain et à l’estime de soi qu’une séance peut apporter à mon modèle. Prochainement, j’y ajouterai mes démos en réalisation et direction photo, ainsi qu’un blog autour de l’esthétisme et la technique de l’image.
Afro Fiction est un collectif de professionnels afrodescendants issus du cinéma, la télévision et le web. L’association a été créée par Matthieu Jubely (réalisateur et comédien) et Corinne Wellong (comédienne) afin de se donner les moyens de faire bouger ces lignes. Tous les métiers de la chaîne de production y sont représentés, ce qui inclus les dirigeants diffuseurs et distributeurs qui ont un grand rôle à jouer dans l’écosystème que nous développons. Par nos actions nous souhaitons être force de propositions* sur des marchés en expansion européens mais également africains. Afro Fiction est un lab qui dévéloppe des talents et de nouvelles histoires qui dépassent les éternels thèmes (même comiques) autour de la banlieue, l’immigration et autres déterminismes sociaux. Nous donnerons l’opportunité pour des rôles d’envergure en créant les futurs Shonda Rhymes, Steeve Mac Queen et Lee Daniels français.
« s’unir pour s’élever » Nous avons déjà une belle liste de membres d’honneur au parcours inspirant, qui nous soutiennent et transmettront leur savoir aux membres qui ont moins d’accès à certains réseaux. Nous souhaitons créer nos propres places, soutenir les talents existants et émergents dans leur carrière, et également célébrer les réussites afrodescendantes françaises qui inspirent des vocations.
La solution selon moi est dans le désir et la curiosité des créateurs et diffuseurs. Il n’y a pas d’audace et donc pas forcément d’audience et d’engagement comme sur le web. Avec une plus grande diversité dans les instances dirigeantes l’évolution opèrerait. Mais comment changer avec les mêmes personnes et recettes ? Il faut de la diversité sociale et de parcours dans les processus de la création. La réalité est que dans la création de fiction, il y a peu de mixité sociale et culturelle. Beaucoup de scénaristes, réalisateurs et producteurs viennent des mêmes milieux sociaux (aisés ou non) et ne fréquentent pas particulièrement d’autres minorités (je ne compte pas les femmes…).
Les artistes n’ont pas besoin des promesses de candidats et de subventions condescendantes, nous avons besoin de créer, la solution est donc en nous. On en a marre de mendier à coup de dossiers aux notes d’intention formatée pour enfin créer…. C’est pourquoi les dites minorités s’organisent et se structurent pour se donner les moyens de proposer de nouvelles visions. Concernant les chiffres du CSA, le pire selon moi est de voir que dans cette faible représentation de minorités, les rôles distribués restent clichés, négatifs et ne sont pas en accord avec la réalité. Par exemple, au cinéma, en 30 ans les nominés noirs ont principalement joué des rôles d’immigrés, banlieusards, de dealers… Dommage.